Facteurs environnementaux et logistiques

La distance entre vous et l’avion qui vous survole joue un rôle dans la façon dont vous percevez le bruit des aéronefs et nos procédures d’atténuation du bruit sont conçues pour garder les aéronefs aussi haut que possible, pour aussi longtemps que possible sans compromettre la sécurité des passagers dans les aéronefs ou des collectivités en dessous d’eux.

Cependant, des facteurs environnementaux et logistiques peuvent aussi influencer le bruit que vous entendez.

Facteurs environnementaux

C’est la physique qui se cache derrière la façon dont le bruit des aéronefs voyage vers nos oreilles et la raison pour laquelle certains facteurs peuvent rendre les sons plus forts ou plus silencieux. 

Vent

Par une journée venteuse, le bruit des avions se déplace partout dans l’air. Plus de personnes l’entendent, mais ce n’est pas aussi intense puisque le bruit est redistribué dans une plus grande région. 

Brouillard

Comme le vent, le brouillard peut absorber ou réfléchir le bruit. Cela peut augmenter ou diminuer le niveau de bruit perçu. 

Couverture nuageuse

Selon l’épaisseur d’un nuage, le bruit d’avion rebondira du sol vers le ciel et retournera dans le ciel pour rebondir encore une fois vers le sol. La deuxième fois ne sera pas aussi intense, mais elle amplifiera le son original, selon la hauteur du nuage. 

Heure de la journée

Le bruit, comme la chaleur, est une énergie et les sources d’énergie s’attirent. Pendant le jour, lorsque l’air est plus chaud que le sol, l’énergie sonore d’un avion qui reste dans l’air, lorsque vous pouvez encore l’entreprendre, semble plus silencieux. À l’inverse, la nuit, lorsque le sol est plus chaud que l’air, le bruit est attiré vers le sol ce qui semble le rendre plus fort. 

Topographie

Une verdure riche absorbe le son, ce qui signifie qu’il y en a moins qui se rend à vos oreilles. Si vous vous tenez au milieu d’une forêt alors qu’un avion vous survole, il semble plus silencieux qu’il ne le serait si vous vous teniez dans un stationnement où le son est réfléchi à vos oreilles plutôt que d’être absorbé. 

Direction du son

Et comme la lumière du soleil, le bruit rebondi sur les surfaces dures, ce qui l’amplifie essentiellement. C’est aussi le cas lorsqu’un avion vole au-dessus de l’eau et c’est aussi la même raison pour laquelle vous avez des coups de soleil plus rapidement dans l’eau. Comme le son, les rayons du soleil se réfléchiront sur l’eau et se refléteront sur vous deux fois.

Facteurs logistiques

Les facteurs logistiques sont les nuisances générales selon l’endroit où vous êtes et ce que vous faites.

La façon dont les personnes réagissent au son et la façon dont ils le perçoivent est un problème complexe et il peut varier de personne en personne – ce qui nuit à une personne peut être acceptable pour une autre.

Alors qu’un Airbus A320 qui vole au-dessus peut générer le même niveau de décibel qu’un aspirateur à une distance d’environ cinq (5) mètres, l’aéronef peut sembler plus bruyant pour une personne puisque l’on s’attend à entendre le bruit de l’aspirateur et on est par conséquent capable de l’accepter. Dans le même ordre d’idée, les bruits plus silencieux qui se produisent plus fréquemment peuvent être considérés aussi nuisibles que les bruits plus forts et plus rares.

Répétition

Il y a des itinéraires de vol distincts vers et à partir de l’aéroport Pearson de Toronto que tous les aéronefs suivent. Cela signifie que les personnes qui vivent en-dessous des trajectoires de vol peuvent subir des passages répétés de bruit d’avion. Vous pouvez comparer ce bruit à un chien qui aboie près de chez vous – ce n’est pas le bruit le plus bruyant, mais la répétition constante peut devenir nuisible.

Heure de la journée

Les personnes sont plus sensibles au bruit des avions selon ce qu’ils font et cela a beaucoup à voir avec le moment où le bruit se produit.

La plupart des bruits des avions entendus par les personnes au sol sont inévitables. Ces niveaux de bruit peuvent changer de jour en jour selon la circulation aérienne à l’aéroport ou les conditions météorologiques que suit l’opération des avions.