TORONTO, le 3 avril 2020 /CNW/ - L'Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA), qui exploite et entretient l'aéroport Pearson de Toronto en vertu d'un bail foncier conclu avec le gouvernement du Canada, continue de travailler pour assurer un fonctionnement sécuritaire et soutenir l'économie du pays qui découle des opérations de manutention des cargaisons. De plus, les sociétés aériennes de transport de passagers ont commencé à utiliser leurs appareils pour transporter des cargaisons au Canada et ailleurs dans le monde. L'aéroport Pearson de Toronto s'est engagé à travailler avec tous les transporteurs pour assurer la circulation des marchandises de manière à soutenir l'économie canadienne, y compris des biens essentiels nécessaires pour lutter contre la COVID-19.
La GTAA reconnaît la décision du gouvernement du Canada d'aborder le défi immédiat que représentent les loyers aéroportuaires pour 2020. Cette première étape est une bonne nouvelle. Pourtant, l'impact est beaucoup plus profond et généralisé. Par conséquent, en soutien au Conseil des aéroports du Canada (CAC), la GTAA a écrit aujourd'hui au gouvernement fédéral pour lui demander de prendre des mesures supplémentaires dans le but d'aider à relancer le secteur de l'aviation et de rétablir la confiance du public envers les secteurs du voyage et du tourisme au Canada.
« Comme tous les aéroports du monde, l'aéroport Pearson de Toronto a subi les répercussions dramatiques et sans précédent de la COVID-19, des retombées qui s'étendent bien au-delà de l'aéroport, atteignant les secteurs de l'aviation, des voyages et du tourisme », a déclaré Deborah Flint. présidente et chef de la direction de la GTAA. « Le nombre de passagers à l'aéroport Pearson de Toronto continue de diminuer considérablement, passant d'une moyenne de 130 000 à 5 000 par jour. Le nombre de vols a également chuté, chiffré à une moyenne de 1 300 à environ 350 chaque jour. De plus, on s'attend à ce que seulement neuf sociétés aériennes de passagers soient présentes à l'aéroport Pearson de Toronto cette semaine, comparativement à 67 en activité il y a trois semaines. »
À l'aéroport Pearson de Toronto, la GTAA travaille avec tous les organismes gouvernementaux, les sociétés aériennes et les quelque 400 employeurs qui exercent des activités à l'aéroport pour aider les Canadiens à se déplacer en toute sécurité après avoir pris l'avion pour rentrer chez eux, dans un contexte où la pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions sur les voyages, le commerce et l'économie à l'échelle mondiale. « Les employés de l'aéroport sont déterminés à assurer le bon fonctionnement des activités. Nous les remercions de leur engagement à assurer un fonctionnement sûr et sécuritaire », a ajouté Mme Flint.
Les répercussions financières du ralentissement du transport aérien sont importantes, ce qui a une incidence sur les recettes aéronautiques et commerciales de la GTAA, ainsi que sur les frais d'amélioration aéroportuaire. À l'instar d'autres aéroports canadiens, la GTAA a pris des mesures immédiates pour s'attaquer aux répercussions financières, y compris la réduction des coûts d'exploitation et des dépenses en immobilisations prévus pour 2020, la fermeture de certaines installations de l'aéroport et de nouvelles mesures pour protéger les employés et les passagers.
La GTAA demande l'aide à court terme suivante au gouvernement :
- Souplesse réglementaire et financement : La GTAA et d'autres aéroports canadiens aimeraient profiter de la souplesse de pouvoir modifier les échéances serrées de mise en œuvre et obtenir un financement fédéral pour aider les aéroports à respecter les exigences réglementaires en attente.
- Exemption de paiements en vertu de baux fonciers pour 2021-2022 : Bien que l'exemption des loyers aéroportuaires jusqu'à la fin de 2020 soit utile, l'impact est beaucoup plus profond et généralisé. Le secteur doit composer avec le fait que la reprise du secteur de l'aviation pourrait prendre de deux à trois ans. Par conséquent, la GTAA cherche à obtenir un allégement supplémentaire des loyers fonciers aéroportuaires jusqu'en 2022. Plus tôt ces allégements seront assurés, plus le secteur sera en mesure de préserver des emplois et d'avancer des capitaux qui aideront à stimuler l'économie.
En outre, les considérations à long terme comprennent les suivantes :
- Coûts des projets d'immobilisations et financement de mesures de relance : Le coût de construction des installations aéroportuaires dans un contexte post-COVID augmentera considérablement afin de rétablir la confiance du public et de répondre aux attentes du public en matière d'intégration par les installations de mesures cohérentes avec l'éloignement physique et la réduction de la congestion. Par conséquent, la GTAA s'attend à ce que le gouvernement appuie les projets d'infrastructure « prêts à démarrer » qui seront nécessaires pour s'adapter aux nouvelles réalités d'aujourd'hui. De plus, la GTAA s'attend à ce que le gouvernement fédéral envisage d'investir dans des projets de transport en commun qui améliorent les liaisons terrestres et à l'échelle mondiale. En outre, des changements aux critères du Fonds national des corridors commerciaux, qui élargiraient la portée des projets admissibles, ce qui favoriserait une meilleure diversification des modes de transport en commun, seraient les bienvenus.
- Outils fiscaux améliorés : La GTAA demande que le Canada se joigne à plus de 60 pays en autorisant les boutiques hors taxes dans les sections des arrivées, afin d'accueillir les visiteurs au Canada avec des produits fabriqués au Canada comme des vins et des spiritueux locaux. Les boutiques hors taxes dans les sections des arrivées généreraient plus de revenus pour les gouvernements et les autorités aéroportuaires, créeraient de nouveaux emplois au Canada et rapatrieraient les ventes qui se font actuellement dans des aéroports étrangers.
- Poursuivre la modernisation et l'innovation à la frontière : La prise de mesures pour améliorer la circulation des voyageurs à la frontière aidera à rétablir la confiance des voyageurs et à stimuler les voyages internationaux et la reprise économique. Plus précisément, il faut accélérer le déploiement de technologies éprouvées dans les aéroports, y compris les portes d'embarquement électroniques, la biométrie et les tomodensitomètres. Ces mesures maximiseront la sécurité et la circulation des passagers, tout en améliorant la productivité des actifs et en réduisant la nécessité pour l'aéroport de construire des infrastructures plus importantes et plus coûteuses, selon des moyens qui favorisent la sécurité des passagers et la distanciation physique. Dans un contexte post-COVID, le gouvernement devra investir pleinement dans ses organismes (l'Agence de la santé publique du Canada, l'Agence des services frontaliers du Canada et l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien), pour s'assurer qu'ils disposent des ressources et de l'équipement nécessaires pour maximiser la sécurité des passagers, la confiance envers le suivi et l'atténuation des maladies au-delà des frontières internationales.
- Soutenir les secteurs du voyage et du tourisme : En ce moment critique, l'aide du gouvernement est nécessaire pour soutenir les sociétés aériennes partenaires de l'aéroport Pearson de Toronto dévastées par la COVID-19, afin de permettre le retour de liaisons internationales limitées comme moyen de promouvoir de futurs voyages internationaux, dès que cette aide serait sécuritaire et réalisable. De plus, la GTAA demande au gouvernement d'augmenter le financement accordé à Destination Canada pour promouvoir les voyages nationaux et internationaux, et de prendre des mesures immédiates pour s'assurer que tout l'écosystème du tourisme et des voyages reçoive l'aide dont il a besoin.
« Les secteurs de l'aviation, des voyages et du tourisme ont déjà vécu des revers difficiles, et nous avons relevé le défi de front, a affirmé Mme Flint. « Je suis convaincue qu'en travaillant en collaboration avec nos partenaires gouvernementaux, les sociétés aériennes, les détaillants dans les aéroports, les hôteliers, les entreprises et les attractions touristiques, ainsi que les travailleurs, nous pouvons commencer à trouver des façons de rétablir une fois de plus la confiance du public envers le transport aérien et nos aéroports. Qu'il s'agisse de mettre en œuvre des solutions axées sur la technologie dans l'environnement aéroportuaire ou d'adapter l'infrastructure de nos aérogares pour permettre une meilleure distanciation physique, nous nous concentrons sur ce à quoi l'avenir de l'aviation ressemblera. »
Le présent communiqué de presse contient des informations prospectives au sens des lois en valeurs mobilières applicables. Par nature, les informations prospectives obligent la GTAA à formuler des hypothèses, sujettes à des risques et incertitudes qui leur sont inhérents. Ces énoncés tiennent compte des croyances actuelles de la direction de la GTAA et reposent sur des renseignements dont elle dispose actuellement. Il existe un risque que les prédictions, les prévisions, les conclusions et les projections qui constituent de l'information prospective ne s'avèrent pas exactes, que les hypothèses de la GTAA ne soient pas exactes et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces renseignements prospectifs. D'autres précisions à propos de ces hypothèses, de ces risques et de ces incertitudes sont comprises dans les documents relatifs à la réglementation des valeurs mobilières déposés par la GTAA, y compris sa notice annuelle et son rapport de gestion les plus récents, qui peuvent être consultés sur SEDAR à l'adresse www.sedar.com.
Autorité aéroportuaire du Grand Toronto
L'Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA) exploite l'Aéroport international Pearson de Toronto. L'aéroport Pearson de Toronto a servi plus de 50 millions de passagers en 2019, ce qui en fait l'aéroport le plus achalandé du Canada.
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